La reconversion professionnelle est devenue une aspiration forte pour de nombreux actifs en quête de sens, d’autonomie ou de nouveaux défis. Dans ce contexte, l’entrepreneuriat s’impose de plus en plus comme un véritable moteur de reconversion, offrant une alternative concrète au modèle salarial traditionnel. Quels sont les leviers, les opportunités, mais aussi les freins de cette dynamique ? Comment se faire accompagner pour en faire une réussite durable ?

Pourquoi l’entrepreneuriat attire-t-il les personnes en reconversion ?et si votre reconversion passait par l'entreprenariat

La crise sanitaire, les transformations du monde du travail et une quête accrue de sens ont amplifié le phénomène de reconversion professionnelle. Selon une étude de l’APEC de 2024, près d’un cadre sur deux envisage une reconversion dans les cinq prochaines années. L’entrepreneuriat se présente comme une réponse adaptée à plusieurs besoins clés :

  • Retrouver du sens : créer un projet aligné avec ses valeurs personnelles
  • Reprendre le contrôle : s’affranchir d’une hiérarchie, choisir ses clients et ses horaires
  • Explorer de nouvelles compétences : valoriser des savoir-faire sous-exploités
  • Répondre à un besoin sociétal ou environnemental : via l’entrepreneuriat social, par exemple

Le travail ne se résume plus à une simple source de revenu : il devient un vecteur d’accomplissement personnel et collectif.

Des profils variés, mais une même envie de transformation

Les nouveaux entrepreneurs issus de la reconversion ne se ressemblent pas, mais partagent une envie commune : celle de se réinventer. Parmi eux :

  • Des salariés en fin de carrière en quête de sens (ex : cadres de plus de 45 ans créant des cabinets de conseil, des entreprises artisanales ou des structures d’accompagnement)
  • Des jeunes diplômés désillusionnés par le monde de l’entreprise
  • Des femmes en reconversion post-maternité qui souhaitent plus de flexibilité
  • Des actifs post-burn-out désirant un environnement de travail plus sain

Selon Bpifrance (2024), 37 % des créateurs d’entreprise français ont entamé une reconversion professionnelle avant de se lancer, un chiffre en constante augmentation.

Les freins à lever pour passer à l’action

Malgré un attrait croissant pour l’entrepreneuriat comme moteur de reconversion, plusieurs freins peuvent freiner le passage à l’acte :

  • Peur de l’instabilité financière
  • Manque de compétences entrepreneuriales (gestion, communication, commercial)
  • Isolement social et professionnel
  • Charge mentale du “faire seul”

Ces obstacles ne sont pas insurmontables, à condition de s’entourer et de se faire accompagner dans la durée.

Se faire accompagner pour une reconversion entrepreneuriale réussiereconversion

Un accompagnement spécialisé est un facteur clé de succès pour les reconversions via l’entrepreneuriat. Il permet de structurer le projet, de prendre du recul, et de renforcer la confiance en soi. Plusieurs dispositifs existent :

  • Coaching professionnel (comme celui proposé par Praxis Accompagnement) pour clarifier ses aspirations et lever les blocages internes
  • Bilan de compétences pour mieux cerner ses forces et envies
  • Formations à la création d’entreprise (Chambre de métiers, BGE, Moocs)
  • Incubateurs et couveuses d’entreprises qui offrent un cadre test et un accompagnement technique

L’approche systémique et les outils issus des TCC peuvent également être mobilisés pour travailler sur les croyances limitantes, la gestion du stress ou la prise de décision.

Repenser son identité professionnelle : un enjeu clé de la reconversion entrepreneuriale

Changer de métier ou créer son entreprise n’est pas qu’un acte technique ou stratégique : c’est une transformation identitaire profonde. Qui suis-je sans mon métier d’avant ? Quelle place vais-je occuper ? Comment me présenter aux autres ? Autant de questions essentielles que traversent les personnes en reconversion.

Les approches issues des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) permettent de travailler sur ces dimensions psychologiques, notamment en aidant à :

  • Identifier les croyances limitantes : « Je ne suis pas fait pour entreprendre », « Je ne suis pas légitime sans diplôme », « L’échec serait une honte »…

  • Déconstruire les scénarios d’échec anticipé par des expérimentations progressives

  • Renforcer l’estime de soi à travers des techniques de valorisation des acquis et des réussites passées

Du côté de la pensée systémique, il est aussi fondamental de comprendre que tout changement professionnel a un impact sur l’environnement personnel : couple, famille, entourage, statut social… Il s’agit donc de penser l’entrepreneuriat comme une dynamique relationnelle, et non comme une aventure solitaire.

Quelques conseils pratiques pour se lancer

Voici des pistes concrètes pour celles et ceux qui envisagent l’entrepreneuriat comme levier de reconversion :

  • Tester son idée en micro-activité ou dans une coopérative d’activité
  • Rencontrer d’autres entrepreneurs : réseautage (enquêtes métiers), forums, espaces de coworking
  • Travailler sur son rapport à l’échec et à la réussite
  • Se fixer un cadre temporel et financier réaliste
  • Adopter une posture d’apprentissage permanent

Conclusion : entreprendre pour se (re)trouver

L’entrepreneuriat ne doit pas être perçu comme une fuite du salariat, mais comme un chemin de réinvention personnelle et professionnelle. Il suppose une exploration de soi, de ses motivations profondes, et une capacité à composer avec l’incertitude. Bien accompagné, il devient une formidable opportunité de s’épanouir tout en apportant de la valeur au monde.

Et si vous faisiez le premier pas vers votre projet ? Praxis Accompagnement est là pour vous épauler.

 

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