orientation scolaire

L’orientation scolaire des enfants est un vaste sujet ! C’est bien souvent un moment délicat à passer car les parents sont souvent désemparés face à des enfants qui n’ont pas d’envies particulières et qui ne savent pas vers quoi s’orienter.

Dans cet article, je vais vous donner quelques pistes pour les aider au mieux.

 

Les pièges à éviter dans le cadre de l’orientation scolaire

Tout d’abord, pour que votre enfant trouve une orientation scolaire réaliste, il est important qu’il s’extirpe de certains biais courants.

  • Sélectionner un métier uniquement par le prisme de l’argent qu’il procure (l’argent est important mais il ne fait pas tout).
  • Rechercher un statut social « valorisant » (avocat, médecin, entrepreneur par exemple) plus qu’un métier qui lui correspond.
  • Répondre au besoin de reconnaissance familiale (faire le métier qui plait aux parents plus qu’à lui).

 

Lorsque votre enfant est au clair avec ces 3 premiers points, il peut passer à l’étape suivante.

 

Trouver ses motivations internes avec 3 exercices

 

motivation orientation scolaireVoici deux exercices qui pourraient donner des idées à vos enfants.

1er exercice : Demander à votre enfant de choisir 3 personnes (réelles ou imaginaires) qui l’inspirent. Ces personnes doivent posséder des caractéristiques qu’il admire (charisme, savoir-faire, compétences). Il s’agit alors de lui demander quelles sont, selon lui, les qualités et les valeurs de ces 3 personnes.

A travers ces personnages, votre enfant fournira des signaux indiquant ce qu’il valorise actuellement.

 

2ème exercice :

Votre fils ou votre fille devra répondre aux questions suivantes :

  • En quoi suis-je doué ? quels sont mes talents ?
  • Que diraient mes amis si je les questionnais sur mes qualités ?
  • Quelles sont les activités que je peux faire sans voir le temps passer ? Que puis-je faire sans effort ?
  • A l’école, quelles sont mes matières préférées ? Quelles sont celles où je réussi le mieux ?
  • A contrario, quelles sont les matières qui me plaisent le moins ?
  • Que disent mes bulletins ? Que pensent mes professeurs de moi ?
  • Aujourd’hui, quels sont métiers les métiers qui m’attirent ?
  • Inversement, quels sont les métiers qui ne m’intéressent pas du tout ?
  • Ai-je des passions ? si oui lesquelles ?
  • Que disent mes passions de moi ?
  • Quelles sont les compétences ou les aptitudes que j’ai acquises en pratiquant une activité (sportive, artistique, …) ?
  • Est-ce que je me mets des limites ? si oui, lesquelles ?
  • Et si tout était possible, quel serait le métier que je choisirais ?

 

Parfois, le simple fait de réaliser ces quelques exercices permet d’y voir plus clair ou au moins d’établir de grandes directions pour son orientation scolaire

Surveiller le marché de l’emploi pour mieux réussir son orientation scolaire

Quels sont les métiers de demain ? Quels sont ceux qui risquent de disparaitre ?

Avant de sélectionner une filière et une formation, il est judicieux de vérifier le marché de l’emploi pour éviter de passer plusieurs années à suivre des études qui ne mènent à rien.

Comment faire cela ?

  • Commencer par effectuer des recherches sur internet. France stratégie effectue une étude prospective tous les 5 ans qui peut être très intéressant mais évidement, il ne faut pas se limiter à cela.
  • Effectuer des enquêtes professionnelles en allant au contact des personnes qui gravitent autour du métier ou du secteur que votre enfant vise.

 

En effectuant ces démarches, la vision de votre enfant devrait s’affiner. Les recherches vont lui permettre de vérifier l’opportunité de s’engager dans une filière (ou pas !). Les rencontres avec les professionnels lui apporteront un éclairage de terrain sur la réalité d’une profession et sur les meilleurs moyens d’y accéder.

 

Parfois, les choses sont plus compliquées…et il faut engager un vrai dialogue avec son enfant avant de parler d’orientation scolaire.

sos orientation scolaire

Au secours ! mon enfant ne s’intéresse à rien ! (je crains qu’il rate son orientation scolaire)

Cette problématique revient souvent chez les jeunes (ou les adultes !) que j’accompagne.

En entretien, j’explique alors que la passion ou l’intérêt vis-à-vis d’une activité peut se présenter par elle-même mais qu’elle peut également se créer. En effet, une passion peut aussi découler d’un investissement prolongé sur une activité choisie.

Comment procéder me direz-vous ?

Il faut commencer par choisir une activité sportive, artistique, intellectuelle, ou tout autre chose puis s’investir sur la durée pour commencer à obtenir des résultats positifs.

Par exemple, si je me lance dans le jogging et que j’abandonne au bout de 3 séances car je n’arrive pas aux résultats que je voudrais : il ne va pas se passer grand-chose et je vais être déçu.

En revanche, si je cours régulièrement et sur la durée, je vais obtenir des résultats positifs qui vont renforcer mon envie d’exercer ce sport. Je vais avoir plus de souffle, je vais courir plus longtemps, je vais m’affiner, …

Il est important d’apprendre à son enfant la « valeur travail », de lui faire comprendre que les efforts paient sur le long terme. Il est important qu’il comprenne que le travail et la persévérance amènent à la réussite. Dans un premier temps, cette prise de conscience peut être déclenchée hors scolarité. Cela peut être dans le cadre d’une activité dont votre enfant se servira de support pour atteindre des petites victoires qui constitueront un « conditionnement positif ».

Une fois que votre enfant aura compris et expérimenté l’intérêt de la persévérance et de l’autodiscipline, une avancée importante sera effectuée.

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Mon enfant ne travaille pas à l’école, ses notes sont catastrophiques !

Tous les parents souhaitent que leur progéniture réussisse ses études. Pour cela, il faut parfois mettre du cadre et pousser pour que votre enfant s’attèle à la tâche. Je parle en connaissance de cause en tant que papa !

Mais parfois, les choses ne se passent pas comme prévu. Notre enfant a de la peine à se concentrer, il est remuant et malgré tous les efforts du monde, la greffe ne prend pas avec l’école.

Il faut alors envisager une autre voie que le BAC et des études supérieurs. Cela ne fait pas forcement plaisir mais ce n’est pas une catastrophe : les études son facilitantes pour une insertion sur le marché du travail mais elles ne constituent pas l’unique solution.

En tant que consultant en évolution professionnelle, je croise le chemin de nombreux professionnels ayant mené une belle carrière sans pour autant faire de longues études. J’ai par exemple accompagné un dirigeant possédant une dizaine d’entreprises et ayant seulement un BEP. Récemment, j’ai aussi coaché un salarié détenant un CAP en mécanique générale dont la rémunération avoisinait les 3000€/mois. Notez bien que ces cas ne sont pas isolés !

Quelles sont les leçons à retenir de ces deux exemples ?

  • Encore une fois, le travail paie. Ces deux personnes se sont investies dans ce qu’elles avaient choisies de faire et elles ont été récompensées pour leurs efforts.
  • Ne pas faire de grandes études, ce n’est pas dramatique. En revanche, il faut avoir au moins un « petit » diplôme.

 

Il faut aussi savoir qu’il est possible de reprendre ses études pour évoluer à l’âge adulte en utilisant des dispositifs comme le Projet de Transition Professionnel.

Il faut parfois expérimenter la réalité du travail pour avoir envie de retourner à l’école !

 

Ramener les enfants dans la réalité en s’appuyant sur une tierce personne

les rapports entre parents et enfants sont parfois compliqués. Les enfants n’accordent pas de crédit à ce que dit leur père ou leur mère. De leur côté, les parents n’ont pas toujours la patience pour discuter calmement avec leurs enfants.

Dans cette configuration, il peut être utile de s’appuyer sur une tierce personne « auréolé » d’une expertise dans l’orientation qui « pourra parler vrai » avec un lycéen ou un collégien. A l’issue de quelques entretiens, votre enfant devrait y voir plus clair dans son orientation scolaire.

 

Quel est le timing pour gérer l’orientation scolaire de son enfant ?

  • Il est préférable de commencer à en parler avec dès la classe de première (s’il est sur la voie de l’enseignement général).
  • Dès le début de la 3ème s’il sent qu’il ne va pas s’engager sur l’enseignement général.

 

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